rallume ses feux
sous les cris des oies
***
cosse fendue
l'asclépiade livre au vent
sa soie lustrée
***
un premier lever
pour voir le monde en neuf
loin des missiles
***
la glace cède
emportant les morceaux d'âme
de nos luttes d'hiver
***
pleine lune de juin
le canot glisse sur le lac
jusqu'aux rives nues
***
sur l'aile de l'avion
toute la splendeur de l'aurore
nuit perdue
***
la première pluie venue
l'odeur mouillée du thym
par les fenêtres
***
départ nocturne
les lueurs des cadrans
médicaux
la première pluie venue
RépondreEffacerl'odeur mouillée du thym
par les fenêtres
un pti coup de cœur pour celui là!! Franny la Mouette Aubry