Je remercie André Duhaime qui habite au Québec pour ce bel entretien réalisé le 30 avril 2021.
André, quand et comment avez-vous découvert les haïkus?
- J'ai découvert le ''haïkaï'', comme on disait encore alors, dans les années 1970, en lisant les poètes Beat (Jack Kerouac, Allen Ginsberg, etc.), des écrivains qui étaient très populaires à l'époque.
Pourquoi aimez-vous les haïkus, que vous apportent-ils?
- Cette découverte des formes brèves japonaises(haïku, tanka, renku) m'est apparu comme une voie me permettant d'explorer d'une façon ''autre'' l'expression poétique (loin du symbolisme, du romantisme, du lyrisme etc.). Pour paraphraser le poète Jacques Brault, je tentais et tente encore de ''me rapatrier par le détour du dépaysement'', soit rester Québécois ou Nord-Américain tout en explorant ces formes japonaises, sans imiter les poètes japonais. En fait, sans le savoir alors, je marchais dans les pas des poètes Jean-Aubert Loranger (1896-1942- Poëmes, 1922) et Simone Routier (1900-1987 - L'immortel adolescent, 1928).
Quelles sont les règles que vous tentez de respecter quand vous écrivez un haïku?
- Quand un moment d'inspiration vient, une sorte de flash comme on pourrait dire, je jongle avec les mots et avec le traditionnel 5-7-5, et je travaille au meilleur résultat parmi plusieurs constructions possibles.
Aucun commentaire:
Publier un commentaire