samedi 3 octobre 2020

haïkus d'Adonis Brunet

 

Pluie de septembre

La terre se gorge d'eau

mon bonnet aussi




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Automne

Entre mes mains un Mochi noisettes




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Pomme d'automne

Un baiser sur tes joues




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Thé Matryoshka

Voyage sur la Volga

De mon canapé




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Mochi Genmaicha

En offrande au Tsukimi

Fin des récoltes




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Lune d'octobre

L'automne se réveille

En rouge et jaune




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Épaisse brume

À la lisière du bois

Le cerf aux aguets




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Octobre pluvieux

Châtaignes et girolles

Mon panier bien lourd


https://www.facebook.com/Adonis-Brunet-Itinérance-187636321850757/




Je remercie Adonis Brunet qui habite en France pour notre entretien au rythme du haïku, du 2 avril 2021.



Adonis, quelles sont les règles que vous tentez de respecter quand vous écrivez un  haïku ?


- Pour moi l’écriture du haïku doit respecter au mieux les 17 syllabes. Les saisons. La nature. S’imprégner de l’espace temps. Ne garder que l’essentiel. Faire ressortir le maximum en peu de mots. 



Quand et comment avez-vous découvert les haïkus?

- J’ai découvert le haïku lors d’un stage d’écriture à Hossegor avec les dossiers d’Aquitaine en 2005. Ce fut une véritable révélation pour moi dans mon parcours d’écriture.




Avez-vous des projets à venir?


- J’ai un nouveau projet de recueil intitulé DOUCEUR MANDARINE. Toujours emprunt de nature, de la vie en général, des sources d’inspiration qui invitent  au voyage .


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